Secourir et protéger les personnes, l’environnement et les biens, tel est le leitmotiv des sapeurs-pompiers. Pour accéder à ce corps de métier, il est indispensable d’avoir un minimum de connaissance en ce qui concerne le maniement du matériel d’incendie ou la conduite à tenir face à un accident. Découvrez ici comment devenir sapeur-pompier en France.
Quelle formation pour devenir sapeur-pompier ?
Aujourd’hui, on distingue deux catégories de sapeurs-pompiers. D’une part, nous avons les pompiers militaires qui doivent obligatoirement avoir un diplôme scolaire allant du DNB au bac +3. En outre, ils doivent passer des examens psychotechniques et un entretien qui permet de jauger leur motivation. En général, les pompiers militaires servent dans la capitale française et dans les départements limitrophes. Précisons toutefois qu’ils peuvent être affectés dans les unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile, en fonction des besoins.
D’un autre côté, nous avons les pompiers civils qui représentent environ 95 % des effectifs des sapeurs-pompiers en France. Dans cette catégorie, près de 15 % sont des pompiers professionnels. Ils sont généralement recrutés sur concours et servent à temps plein. À noter qu’il faut avoir au moins un bac+2 pour prendre part à ce concours. Après cette étape, les recrus doivent suivre une formation de 10 semaines à l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers. Précisons que ce programme est réparti sur 18 mois et permet d’acquérir les notions de base pour faire face aux exigences de ce métier. Vous pouvez lire un témoignage de sapeur-pompier pour avoir une idée de ce qui vous attend une fois que vous intégrez cette profession.
Parmi les pompiers civils, nous avons également les pompiers volontaires. Pour accéder à ce statut, le postulant doit avoir au moins 16 ans et être un résident légal. De façon générale, le recrutement se fait sur une simple étude de dossier. Une fois sélectionné, le pompier volontaire doit suivre une formation initiale et une formation sur le terrain. À noter que la formation est assurée par le service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Après cette étape, le pompier volontaire s’engage dans un service d’une durée de 5 ans renouvelable autant de fois que possible. Précisons qu’un pompier volontaire peut remplir ses missions tout en exerçant un autre métier en parallèle.
Bon à savoir sur le métier du sapeur-pompier
Grâce à sa formation, le sapeur-pompier est capable d’intervenir sur des accidents et des sinistres de diverses natures. Ses missions sont généralement difficiles et risquées. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il doit passer par une formation rigoureuse, peu importe son statut. Selon le cas, les stratégies d’action et de prévention sont différentes. À noter que les rémunérations varient également en fonction de la catégorie et des grades qui sont attribués par ancienneté et sur concours interne ou externe.
En général, le salaire brut d’un pompier professionnel se situe entre 1500 et 4460 € par mois. Vous pouvez consulter cette source pour en savoir davantage. À ce salaire s’ajoutent des indemnités, dont la valeur varie aussi en fonction de l’échelon du pompier. C’est le cas par exemple du supplément familial et de l’indemnité de résidence. Avec le temps et selon les envies, un sapeur-pompier peut faire sa spécialisation et devenir alpiniste, plongeur, spéléologue ou agent cynophile.